Si la plupart d’entre nous rêvent de se détendre sur une plage baignée de soleil ou de profiter des meilleurs endroits d’une ville animée pendant leurs vacances, l’ingénieur de développement de Webtec, Peter Woodford nourrit d’autres passions. Après avoir pratiqué la descente en rappel, marché sur des braises, couru plusieurs semi-marathons, ramé pendant 12 heures et piloté une voiture de formule 1 Ford, quel pouvait être le prochain défi sur sa liste des choses à faire avant de mourir ? Tout simplement un trek jusqu'en haut de l’Everest !
Peter a commencé sa dernière aventure le 3 décembre et, après être arrivé à Katmandou, il s’est fixé pour objectif de faire un trek jusqu’au camp de base le 5 décembre. À la différence de ce qui se passe en été, quand on peut trouver des milliers de grimpeurs sur la montagne, seulement environ un millier de touristes s'aventurent à faire un trek pendant le mois de décembre. Peter s’est donc retrouvé parmi cette minorité, puisqu’il était le seul grimpeur avec ses guides et il n’a en fait rencontré que quatre autres groupes avec deux ou trois trekkers pendant toute la période où il a été sur place. Comme l’a expliqué Peter, « le mois de décembre est très froid, tout comme les refuges où l’on atteint -25 °C la nuit. Et cela, à l’intérieur ! Il n’y a qu’un réchaud dans le réfectoire qui brûle de la bouse de yack et du crottin d’âne entre 18 et 20 h. Vous pouvez imaginer à quel point tout est gelé. »
« Mais cela fait partie de l’expérience. Pendant le trek il y a des à-pics de 60 m d’un côté du chemin et, dans les hauteurs, il n’y a plus de chemin du tout et je devais passer d’un rocher à un autre. Il était impossible de faire cela sans avoir un guide expérimenté. C’était si dangereux que je devais constamment regarder vers le bas et assurer chacun de mes pas. Le seul moment où je regardais autour de moi, c’était lorsque j’avais une courte pause de 5 minutes à chaque heure. Quand je suis arrivé au camp de base, cela ressemblait à un sol lunaire : rien ne poussait, il n’y avait pas de neige mais un grand nombre de rochers, de pierres, de cailloux et de la poussière. »
Quand Peter a atteint le camp de base, même si l’expérience était totalement grisante, il était aussi totalement épuisé parce que le fait d’être à 5 365 mètres d’altitude lui donnait les mêmes symptômes que la bronchite. Il était chancelant, mais il est tout de même parvenu à terminer la montée et il a même trouvé le temps de prendre la pose pour une photo qui a été prise au monument pour les alpinistes disparus, qui est à environ 4 900 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Lorsque l’on a demandé à Peter quel serait son prochain défi, il a répondu : « Peut-être les aurores boréales en Islande, les aurores australes en Antarctique, peu connues, ou bien apprendre la batterie. Je continue aussi de m’entraîner à l’aviron sur le bateau de mon équipe, pour remporter une victoire difficile : la prochaine rencontre d’aviron des Henley Masters, qui aura lieu en juillet. » La suite dans un prochain numéro !
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